Philippe Leeuwenberg, 41 ans, animateur de l’éducation populaire pour la jeunesse et la culture, diplômé des hautes études des pratiques sociales, et ouvrier en plomberie sanitaire.

 

 

 

 

 

 

Candidat aux élections municipales de 2002 en 26ème position sur la liste d’Isabelle Bizouard et Martial Jouvène.

 

Elu conseiller municipal en 2005, aux côtés de Monique Rambaud, Jean Louis Simon, Colette Métivier, Jean Daspres et Michel Xerri, j’ai appris la fonction de conseiller, avec la lecture d’un budget, la préparation des conseils municipaux… Nous avons toujours demandé plus de débats publics sur les grands choix de la municipalité, notamment au moment du Débat d’Orientation Budgétaire. Nous étions très vigilants quant aux investissements pour les associations et l’augmentation de leurs subventions. Nous avons relayé de nombreuses demandes des citoyens et associations : une une cuisine à la salle polyvalente, des travaux de voirie, des jeux pour enfants dans les parcs, des garages à vélos, la restauration scolaire et de nombreux problèmes du quotidien.

 

Nous avons aussi proposé régulièrement des motions quand il s’agissait de défendre nos services publics ou nous opposer à des lois qui nous semblaient aller contre l’intérêt de la commune et des diois : Hôpital, ligne SNCF, ONF, Tribunaux, Sous- Préfecture, libéralisation du marché de l’électricité.

 

Réélu conseiller municipal en 2008, mais cette fois dans le groupe d’opposition à la majorité UMP. Dans un contexte différent, avec un nouveau groupe, j’ai continué à défendre les intérêts des citoyens et des associations, déterminé jusqu’à convaincre le conseil municipal du bien- fondé de nos demandes, d’ailleurs de plus en plus nombreuses !

 

 

 

En mars 2011, j’ai été élu conseiller général du canton de Die. Au Conseil Général, j’ai intégré le groupe majoritaire de la gauche et des écologistes sous la présidence de Didier Guillaume.

 

Je suis délégué en charge de la filière bois. Je bénéficie d’une chargée de mission et d’un budget transversal. Ma spécialité est le porte à porte dans les services environnement, agriculture, économie, bâtiment, route et éducation, dans la Drôme, auprès de la Région et de l’Europe, du comité de massif des Alpes et encore d’autres institutions. Tout un travail pour aller à la pêche aux subventions ! Mes nombreuses rencontres et contacts ont permis de sensibiliser et mobiliser l’ensemble des services du Département sur la filière bois. Dans le cadre de ma délégation, j’ai rencontré et travaillé avec l’ensemble des partenaires de la filière bois, privés comme publics. J’ai permis de créer du lien, partager un diagnostic, établir des priorités, notamment pour avancer sur le classement mécanique des bois sciés (le retard est très important par rapport aux concurrents européens), regrouper la propriété privée sous forme d’échange ou d’association syndicale libre de gestion forestière (40 000 propriétaires en Drôme), et enfin mobiliser les élus et de leur permettre de lancer des appels d’offre en ayant la garantie de construire avec un bois local : le Bois des Alpes.

 

Je préside le comité technique du réseau de bâtiments-pilotes en bois des Alpes qui rassemble des élus et techniciens des régions Rhône Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur. Nous avons ainsi réalisé un guide juridique et un guide pratique qui est en cours, à destination des élus, pour faciliter la construction en bois à l’initiative des collectivités.

 

 

Dans le cadre de mes délégations départementales, j’ai aussi pris part aux travaux de la communauté des communes du Diois (CCD), du Parc du Vercors, de la mission locale, de la commission locale d’insertion, du Centre d’information et de coordination gérontologique (CLIC) et de la Commission locale de l’eau. Dans ce dernier cadre, je préside la commission « gestion du déficit quantitatif et qualité ». Cette commission composée des différents usagers, des services de l’Etat et des professionnels avait pour mission d’élaborer le plan de gestion de la ressource en eau (PGRE) du bassin versant de la rivière Drôme. L’objectif est d’éviter les situations de rupture de continuité écologique en garantissant l’approvisionnement de tous les usagers dans les meilleures conditions. Nous travaillerons ensuite sur la protection des ressources stratégiques majeures pour l’eau potable. Présider cette commission où les intérêts peuvent paraître a priori contradictoires est un exercice démocratique passionnant.

 

 

 

Mon engagement pour Die et la Drôme est quotidien. J’invite toujours les citoyens, quelle que soit leur situation, à participer activement à la vie de leur commune ou à s’inscrire dans l’action collective. Ce me semble être des lieux de formations exceptionnelles.

 

 

Depuis 2008, j’ai été sollicité par un grand nombre de citoyens pour porter une liste d’union portant les valeurs de la gauche et de l’écologie. J’ai relevé le défi : monter cette liste, discuter avec les autres forces politiques locales, animer des groupes de travail pour élaborer des propositions pour Die.

 

 

Aujourd’hui nous avons une liste associant deux partis politiques, le PCF et le PS représentés par six personnes et 21 citoyens sans étiquette, mais tous inscrits dans des actions collectives.

Par rapport aux municipales de 2008, c’est une avancée importante qui permettra de réunir une bonne partie des forces locales.

 

Maintenant nous pouvons parler collectivement et soumettre aux Diois notre projet avec des citoyens qui s’engagent pour le défendre et le mettre en oeuvre.